La réalisation des 115 épisodes de « Beau Travail ! » a été possible grâce à l’implication et à l’investissement des entreprises adhérentes du MEDEF. Elles ont accepté d’y consacrer du temps et de libérer leurs salariés pour qu’ils témoignent. Rien n’aurait par ailleurs été possible sans l’engagement des fédérations professionnelles et des MEDEF territoriaux. Ils expliquent ici pourquoi ils se sont engagés.

Ils s’appellent Romuald, Christina, Paolo, Charlotte, Rémi… Ils sont monteur agent machiniste, chef des ventes, dessinateur projeteur ou encore data scientist… Grâce à eux, vous avez pu découvrir des métiers que vous connaissiez mal ou peut-être même dont vous ne soupçonniez pas l’existence. Pour « Beau Travail ! », ils ont levé le voile sur leur métier, nous faisant partager les qualités personnelles et professionnelles pour l’exercer, tout en tordant le cou à certaines idées reçues.

 

Pour "Beau Travail !", les MEDEF territoriaux et les fédérations professionnelles ont été d'une aide précieuse

Avec eux, nous avons identifié les métiers en tension. Ils ont confirmé les volumes recensés et les salaires médians indiqués, et surtout, ils ont incité les entreprises à participer aux programmes courts. Ainsi, la CICF (Confédération des Industries Céramiques de France) s’est engagée dans Beau Travail. Grâce au témoignage d’Aurélie, c’est sur le métier de modeleur que les projecteurs se sont braqués. Un des métiers les plus touchés par la pénurie. Mais bien d’autres métiers sont touchés. Par exemple, les métiers de tourneur-fraiseur, de technicien de maintenance industrielle : ces deux  métiers ont d’ailleurs fait eux aussi l’objet d’épisodes « Beau Travail ! » avec l’aide de la FICIME (Fédération des entreprises internationales de la mécanique et de l’électronique), de la FIM (Fédération des Industries Mécaniques) et de l’UIMM.  Du côté de l’Union des Transports Publics et ferroviaires (UTP), qui représente le transport public urbain de voyageurs et le transport ferroviaire, fret et voyageurs en France, l’objectif de la fédération était de permettre aux personnes en recherche d’emploi de trouver un poste dans ce secteur. Pour Benoît Juery, directeur adjoint du département des Affaires sociales : « En participant à la campagne « Beau Travail ! », il ne s’agissait pas seulement de promouvoir nos métiers, mais surtout de faire connaître nos besoins au plus grand nombre ». Du côté de la Fédération des Services à la Personne (FESP), Beau Travail permettait de mettre en avant tout un secteur en plein essor qui propose des volumes d’emplois impressionnants. Avec 147 000 embauches qui pourraient être effectuées à l’horizon 2018, selon le rapport « Libérer le moteur de l’emploi dans les services à la personne » publié en juin 2014 par le cabinet Mc Kinsey, les services à la personne apparaissent en cinquième position parmi les secteurs pourvoyeurs d’emplois, notamment pour l’aide aux personnes âgées et dépendantes, le soutien à la réussite scolaire, la garde du jeune enfant à domicile et les services du quotidien. Coté Assurance, la FFSA s’est engagée très tôt sur la valorisation de ses métiers en tension et sur la formation : la fédération a donc vu dans sa participation au programme « Beau Travail ! », une nouvelle possibilité d’illustrer le caractère novateur et attractif de ses métiers. Mal connu, ce secteur recrute environ 12 000 personnes chaque année, (en majorité des métiers commerciaux et des métiers de gestion des prestations et de relation avec les assurés, mais aussi des métiers à fort contenu technologique comme les data-scientist ou les risk Manager).

 

Méconnaissance et mauvaise image

Pour expliquer ces difficultés de recrutement, on retrouve souvent des raisons semblables : une forte méconnaissance des métiers et une mauvaise image de certains secteurs, rendant ainsi les formations qui y mènent peu connues ou moins attractives. Pour lutter contre ce défaut d’image, l’ensemble du réseau se mobilise. L’objectif : obtenir une meilleure réponse de l’offre de formation aux besoins en compétences ainsi qu’une diffusion plus large de la culture du secteur .